Marie Laure Delie en est à 47 buts en équipe de France (Photos Eric Baledent/LMP)
« Encore ? », lâche-t-elle d'une timide voix. Après être passé devant toutes les télés possibles et inimaginables, elle pensait en avoir fini. Mais non. Vendredi soir dans les couloirs du Nya Parken, on a trouvé la chouchoute des médias pour ce premier match. Marie-Laure Delie. C'est elle qui a fait parler la poudre et qui a libéré son équipe. Une première fois à la 21e minute de jeu grâce à sa puissance puis une seconde onze minutes plus tard après un bijou collectif et ce but de renard des surfaces. « C'est toujours bien de commencer une compétition en marquant deux buts. Je ne pouvais pas mieux débuter. Si je pouvais faire ça à chaque match, ce serait bien, confie Marie-Laure qui, comme d'habitude, est restée humble. Est-ce que je suis soulagée d'avoir marqué ? Oui et non. On a gagné le premier match c'est ce qui m'importait. Marquer deux buts, c'est anecdotique. »
Après avoir inscrit ses 46e et 47e buts en 60 sélections chez les Bleues, la buteuse s'est aussi dirigée vers Bruno Bini. Petit accolade amicale à la clé. « Chaque fois que je marque deux buts je vais le voir. C'est devenu un petit rituel entre nous deux », glisse la deuxième meilleure buteuse de l'histoire des Bleues derrière Marinette Pichon (82e buts).
Après avoir inscrit ses 46e et 47e buts en 60 sélections chez les Bleues, la buteuse s'est aussi dirigée vers Bruno Bini. Petit accolade amicale à la clé. « Chaque fois que je marque deux buts je vais le voir. C'est devenu un petit rituel entre nous deux », glisse la deuxième meilleure buteuse de l'histoire des Bleues derrière Marinette Pichon (82e buts).
Thomis : « On a besoin d'elle »
Le premier but de Marie-Laure Delie tout en puissance
Son coach embraye : « (à destination des journalistes) Vous aviez l'air de douter de Marie-Laure mais prenez ses stats en équipe de France ! C'est une très jeune joueuse (25 ans). Elle va affoler les compteurs. »
En cercle autour de Marie-Laure, la double buteuse a aussi été fêtée comme il se doit par ses partenaires à la fin de la rencontre. Des joueuses heureuse pour « leur » buteuse, devenue double tueuse vendredi soir : « Elle n'a jamais manqué de confiance. C'est une bosseuse, elle en veut toujours et, dans les grandes compétitions, elle est présente. Elle marque de bons buts, souligne Elodie Thomis. Il faut qu'elle soit efficace. C'est notre attaquante. On a besoin d'elle. »
Laura Georges confirme : « Je pense qu'elle a pas mal cogité ces derniers jours sur ses buts. Ce soir, elle est super contente et, nous aussi, on est contente pour elle. De toute façon, c'est comme ça chez les buteurs : ça se débloque du jour au lendemain. Maintenant c'est débloqué. Elle me disait qu'elle le sentait. J'espère que ça va continuer. »
En cercle autour de Marie-Laure, la double buteuse a aussi été fêtée comme il se doit par ses partenaires à la fin de la rencontre. Des joueuses heureuse pour « leur » buteuse, devenue double tueuse vendredi soir : « Elle n'a jamais manqué de confiance. C'est une bosseuse, elle en veut toujours et, dans les grandes compétitions, elle est présente. Elle marque de bons buts, souligne Elodie Thomis. Il faut qu'elle soit efficace. C'est notre attaquante. On a besoin d'elle. »
Laura Georges confirme : « Je pense qu'elle a pas mal cogité ces derniers jours sur ses buts. Ce soir, elle est super contente et, nous aussi, on est contente pour elle. De toute façon, c'est comme ça chez les buteurs : ça se débloque du jour au lendemain. Maintenant c'est débloqué. Elle me disait qu'elle le sentait. J'espère que ça va continuer. »
La comparaison avec "Lotta"
Située en soutien de Marie-Laure, Camille Abily a essayé de délivrer sa première passe passe décisive à celle que Bruno Bini surnomme « Drogba » mais ça n'est pas arrivé. Et la n°23 des Bleues lui rend hommage : « C'est une fille qui aime bien prendre la profondeur, qui est très puissante. Quand je joue à Lyon, il y a Lotta devant moi et c'est un peu le même style de joueuse. C'est une fille qui prend les espaces. Ce soir (vendredi), j'ai essayé de lui mettre le ballon dès que je pouvais pour qu'elle puisse aller au but. Elle n'a pas eu besoin de moi, c'est bien (sourires). Je suis contente pour elle parce que ce n'est jamais évident de rater des occasions quand on est attaquante. Elle a prouvé ce soir que c'était une grande attaquante. »